
Depuis leur arrivée sur le marché, les assistants vocaux connaissent un succès mitigé. Malgré une expérience client assez fluide, ils rencontrent un taux d’échec important. Cela est en partie du au fait que, pour l’heure, on ne peut se connecter qu’en un lieu unique de la maison. C’est la raison pour laquelle les acteurs du secteur démultiplient les opérations marketing pour déployer leur solution partout dans nos intérieurs. “Nous assistons, aujourd’hui, à une bagarre du hardware. Les opérateurs choisissent la stratégie du cheval de Troie. Ils entrent chez les particuliers avec un produit ludique et grand public, s’installent dans la maison et une fois en place, déploient des services qu’ils vont monétiser”, constate Pierre-Yves Hadengue, responsable IoT et Enki chez Leroy Merlin. Pour ce dernier, la logique d’un Google ou Amazon est imparable : “le produit est tactique, les services stratégiques”. Une façon de rentrer en force dans les usages…
Piloter les objets Car aujourd’hui, soyons clairs, l’utilisation des assistants vocaux se limite à écouter la radio, connaître la date et la météo
du jour. La courbe d’apprentissage et l’usage réel de ces outils posent encore question. “Quand on a 150 millions d’enceintes vendues sur le marché, c’est bien que les gens les achètent ! Et il est évident que leur utilisation passera par le vocal et que leur succès devra passer par le service et l’aide à la vente”, concède le spécialiste. Les enceintes doivent faire