
Il est très facile d’oublier à quoi ressemblait un monde sans iPhone. Pourtant aujourd’hui, il est impossible de se promener dans la rue sans voir plusieurs personnes qui semblent comme envoutées par leur smartphone. Avant l’iPhone, d’autres appareils ont été précurseurs, à commencer par le BlackBerry qui permettait à la fois d’appeler, envoyer des emails et fixer des rendez-vous. A cette époque, les consommateurs ne s’imaginaient pas que l’on puisse leur proposer davantage. Et pourtant, quelques années plus tard, Steve Jobs et ses équipes réinventaient la téléphonie, en créant un mini-ordinateur de poche, pouvant également faire office d’appareil photo voire même d’assistant personnel.
Désormais considéré comme un standard, l’iPhone ne s’est pourtant pas imposé du jour au lendemain auprès des consommateurs. Plusieurs facteurs auraient d’ailleurs pu menacer son adoption. Parier sur un téléphone sans clavier à un prix très élevé était un pari risqué. Au final et 12 ans plus tard, Apple a réussi à vendre 1,3 milliard d’iPhone dans le monde, prouvant qu’il n’y a pas de recette miracle si ce n’est le flair d’anticiper les besoins à venir des consommateurs. Mais la réussite d’Apple a été de miser sur la partie émotionnelle liée à leurs produits autour d’un design épuré et classique. Aux yeux de tous, l’iPhone représentait la nouveauté : le clavier était disponible selon les besoins et leur téléphone leur permettait d’obtenir tout un éventail de services disponibles avec seulement un appareil. Pour la concurrence, il